
Tribune – Christian Estrosi et l’écologie de terrain dès 2007
Tribune – Christian Estrosi et l’écologie de terrain dès 2007
Rencontre à Saint-Jean-d’Angély : un échange précurseur sur la pollution des mégots
Par Y-Chorfi-Witte, Président de l’Association Ecoclope
En 2007, à Saint-Jean-d’Angély, lors d’une étape de campagne de Monsieur Christian Estrosi pour la
mairie de Nice, j’ai eu l’opportunité d’un échange marquant avec celui qui allait devenir une figure
majeure de la vie politique niçoise. Ce moment fut pour moi bien plus qu’une simple rencontre
politique : ce fut l’occasion d’alerter sur un sujet alors peu médiatisé, mais déjà préoccupant — la
pollution causée par les mégots de cigarette.
J’ai pu exposer à Monsieur Estrosi les ravages sanitaires et environnementaux liés à ce petit déchet
trop souvent banalisé. Jeté à terre, un mégot met plus de dix ans à se décomposer et pollue à lui seul
jusqu’à 500 litres d’eau. Les mégots représentent une part colossale des déchets urbains,
particulièrement dans les villes touristiques comme Nice. À l’époque, très peu de responsables
politiques intégraient encore cette problématique dans leurs programmes.
Monsieur Estrosi m’a écouté avec attention. J’ai insisté sur la nécessité de campagnes de
sensibilisation, de dispositifs de collecte adaptés, mais aussi d’une prise de conscience collective pour
enrayer ce fléau invisible mais ravageur.
Cette rencontre s’inscrivait dans la continuité d’un échange antérieur en comité privé à Rambouillet,
auquel j’avais eu l’honneur de participer aux côtés du Président Nicolas Sarkozy et de plusieurs de ses
ministres. À cette occasion confidentielle, j’avais déjà eu le plaisir d’engager une discussion avec
Monsieur Estrosi autour de sujets d’intérêt général, parmi lesquels la préservation de l’environnement
occupait déjà une place importante. Ces temps de dialogue privilégié ont durablement renforcé ma
détermination à faire avancer une écologie concrète et citoyenne.
À Saint-Jean-d’Angély, j’ai également eu le plaisir d’échanger quelques mots avec Madame Denise
Fabre, personnalité que j’apprécie tout particulièrement pour sa bienveillance, sa simplicité et son
sourire rayonnant. Disponible et chaleureuse, elle a incarné, ce jour-là, l’élégance du lien entre culture,
proximité et engagement local.
Cet instant de dialogue fut bref mais porteur de sens. Il a nourri en moi la conviction que chaque
citoyen peut faire entendre sa voix, et que les rencontres humaines, aussi furtives soient-elles,
nourrissent les combats de fond. Celui contre la pollution des mégots ne fait que commencer. Mais en
parler dès 2007, c’était déjà, quelque part, avoir raison trop tôt.
Avec tout mon engagement citoyen,
Le Président de l’Association » Ecoclope »
Y-Chorfi-Witte